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Stress et sophrologie

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Le stress est souvent décrit comme l'une des grandes maladies de notre époque, surtout dans le travail. Depuis la fin des années 1950, dans les pays industriels, la fréquence des effets pathologiques du stress augmente dans l'ensemble de la population. Il est engendré par l'ensemble des contraintes que nous subissons chaque jour.

 

      En modifiant l'équilibre nerveux et hormonal de l'organisme, le stress peut provoquer un très grand nombre de désagréments, voire de maladies. Il inhibe la réponse immunologique et, de ce fait, diminue la combativité de l'organisme face à une invasion de microbes par exemple. Des études montrent que des individus fortement stressés (décès du conjoint, chômage,...) présentent une baisse significative, dans le sang, des lymphocytes, les cellules chargées de produire les anticorps, nos défenses. C'est pourquoi le fait d'être stressé rend plus fragile aux infections.

 

      Vous pouvez le remarquer facilement sur vous-même : lorsque vous êtes mal dans votre peau, vous attrapez plus facilement une grippe, une angine ou une sinusite. À l'inverse, si vous êtes en pleine forme, vous ne serez pas affecté par les infections virales, même si tout le monde, autour de vous, est malade.

 

 

  • La Sophrologie, en agissant sur les manifestations physiques du stress (respiration, rythme cardiaque, oxygénation du sang, tensions musculaires…) ainsi que sur les émotions (visualisations positives, prise de recul, observation objective…) modifie à son tour l’équilibre nerveux et hormonal de l’organisme qui peut ainsi se ré-harmoniser.

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Définition du stress :

 

 

On doit l'idée de stress à un chercheur Canadien, Hans Selye, qui, le premier, a décrit le stress ou " Syndrome Général d'Adaptation " dans les années 1930. Il désignait à l'originela réponse ou réaction de défense se déroulant à l'intérieur de l'organisme. Puis la signification du terme s'élargit pour englober l'agent responsable de cette réaction.

 

 

  •  Prenons un exemple : lorsque vous subissez un stress, c'est-à-dire lorsque vous éprouvez une " agression quelconque " (elle peut être tout à fait minime et sans danger, comme le fait de prendre la parole en public), votre rythme cardiaque s'accélère, vous devenez pâle ou vous transpirez à grosses gouttes. Si la peur ou l'émotion est plus intense, les réactions physiques peuvent être plus importantes, avec, dans certains cas, des vomissements ou une perte involontaire des urines. Toutes ces réactions sont dues à la production excessive d'hormones et sont à la longue responsables de véritables maladies.

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Processus du stress :

 

Selon les travaux de Hans Selye et de ses successeurs, le Syndrome Général d'Adaptation (ou stress) se développe en trois phases.

 

      La réaction d'alarme : c'est la phase où apparaissent les premières réactions face à l’agent stressant, avec mise en jeu des mécanismes de défense de l'organisme par l'intermédiaire d'une sécrétion accrue d'hormone corticosurrénale ; elle s'accompagne d'un état de choc avec chute de la tension artérielle, abaissement de la température centrale, accélération du rythme cardiaque et respiratoire, élévation de la glycémie, augmentation de la sudation, dilatation les pupilles et ralentissement de la digestion.

 

      Le stade de résistance : le corps est bien adapté à l'agression, par exemple lorsque celle-ci est permanente (froid). Les mécanismes mis en jeu lors de la phase d'alarme se compensent ou même s'inversent, avec élévation de la tension artérielle et de la température. Si l'agression ne s'arrête pas, le corps demeure en alerte et ne peut plus compenser les dommages provoqués par cette alerte.

 

      Le stade d'épuisement : le corps est débordé par le stress si celui-ci persiste. les mécanismes d'adaptation sont dépassés et cèdent. Une agression prolongée affaiblit notamment les réserves énergétiques de l'organisme, du fait de la dépense occasionnée par la réponse à l'agression.

 

 

  • Prenons un exemple : vous vous êtes égaré en montagne et il fait de plus en plus froid. La première phase est la réaction d'alarme : vous sautez sur place, vous bougez, vous vous roulez en boule, le sang se redistribue dans l'organisme pour irriguer en priorité les viscères. Puis s'installe la phase de résistance : vous résistez au froid, mais le sang se retire de plus en plus des extrémités et des membres pour irriguer surtout les organes nobles (cerveau, cœur). Enfin, arrive la phase d'épuisement : votre corps ne résiste plus au froid, la température centrale s'abaisse…

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Stress – les principaux systèmes en actions :

 

      Le système nerveux : sa stimulation aboutit à la sécrétion d'hormones, les catécholamines, et notamment de l'une d'entre elles, l'adrénaline. Cette réaction est très rapide et assez brutale.

 

      Le système endocrinien : au cours d'une réponse beaucoup plus lente, il sécrète de la cortisone.

La mise en œuvre de ces deux systèmes suscite des réactions cardio-vasculaires, digestives et métaboliques.

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Les 3 réponses face au danger :

 

L’homme est « programmé » pour réagir face au stress, pour s’adapter à toute nouvelle situation. Face à une situation stressante, donc, le corps se prépare instinctivement à la lutte ou à la fuite (Fight or Flight). Les systèmes se mettent en action et produisent les substances nécessaires à cela (exemple de l’adrénaline, qui favorise une action immédiate du corps).

 

Lorsque le danger est passé, comme nous l’avons vu plus haut, les mécanismes se compensent (le rythme cardiaque se ralentit, la digestion reprend son cours…).

 

Mais la vie sociale a introduit une troisième réponse possible : la soumission ou encore l’inhibition de l’action. Cela se traduit par une difficulté, voire impossibilité à agir. Elle a pour résultat des symptômes comme l’anxiété, la fatigue, les troubles du sommeil, les difficultés de concentration, l’attitude générale, le sentiment de blocage, et en règle générale, la baisse de l’élan vital (cette liste n’est pas exhaustive !).

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Tous différents !

 

Pour conserver notre équilibre, nous devons puiser en nous les moyens de surmonter un conflit, un stress. Les ressources essentielles sont intérieures et la personnalité, façonnée depuis la naissance, conditionne cette gestion du conflit. Mais notre personnalité se construit et se réorganise en permanence, selon les vécus antérieurs mais aussi selon l’environnement affectif et matériel de chacun…

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